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Le burn-out est-il une forme de rigidité mentale ?

  • Photo du rédacteur: Christelle Besson-Delile
    Christelle Besson-Delile
  • 20 juil.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 18 août

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Le burn-out, souvent résumé à un épuisement professionnel, est bien plus complexe qu’il n’y paraît. Et une question revient parfois : le burn-out est-il le signe d’une forme de rigidité mentale ?

 

Une apparente contradiction

 

Il peut sembler paradoxal que des personnes investies, engagées, empathiques — souvent perçues comme souples et dévouées — s’effondrent. Pourtant, ce sont précisément ces qualités, poussées à l’extrême, qui peuvent devenir des facteurs de risque.

 

Une rigidité invisible

 

Certaines structures de pensée contribuent, sans que la personne en ait conscience, à l’épuisement progressif :

 

  • Une incapacité à dire non, même quand tout en soi crie « stop ».

 

  • Des pensées dichotomiques : « soit je réussis parfaitement, soit j’ai échoué ».

 

  • Une croyance tenace : « je dois tout gérer seul(e) » ou « je n’ai pas le droit de faillir ».

 

 

Cette rigidité mentale n’est pas volontaire : elle s’est souvent construite avec le temps, à force de suradaptation, de peur de décevoir, ou par loyauté envers un système.

 

Ce n’est pas que dans la tête

 

Il serait injuste de réduire le burn-out à un simple problème d’état d’esprit. Le burn-out survient dans un contexte : surcharge, absence de reconnaissance, manque d’autonomie, climat émotionnel toxique…

 

Mais dans cet environnement, certaines personnes résistent au-delà du raisonnable, car elles se sentent coupables de ralentir, de lâcher ou de demander de l’aide. Là se trouve une forme de rigidité : le refus de se remettre au centre de sa vie.

 

Vers une nouvelle souplesse intérieure

 

La reconstruction passe souvent par :

 

  • L’apprentissage de l’auto-compassion,

 

  • La reconnaissance des besoins personnels,

 

  • L’assouplissement des croyances profondes : « j’ai le droit d’exister sans devoir tout prouver ».

 

En accompagnement (hypnose, coaching de vie, méditation…), il devient possible de reprendre contact avec soi-même, d’alléger le poids des injonctions internes, et de rétablir un équilibre plus juste.

 

 

Conclusion :

 

Oui, le burn-out peut révéler une certaine rigidité mentale, mais ce n’est ni une faute, ni une faiblesse. C’est souvent le signal d’un désalignement profond, et une opportunité de transformation intérieure.

 

En reconversion après un épuisement ?

 

Vous avez tout donné… jusqu’à l’épuisement ? Il est temps de prendre soin de vous et de redonner du sens à votre parcours.

 

Mon accompagnement s’adresse aux cadres, enseignants, managers ou professionnels en quête d’un nouveau souffle.

 

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